Je m’appelle Isaac VYIZIGIRO; Je suis né le 28 mars 1997 à Katumba/Tanzanie. En Tanzanie, nous vivions en tant que réfugiés parce que nos parents avaient quitté notre pays le Burundi suite à la guerre survenue au Burundi en 1972. C’est en 2009 que mes parents et moi avons regagné notre patrie, car le pays avait renoué avec la paix et la sécurité. En Tanzanie, j’étais en cinquième année primaire.
Quand nous nous sommes rapatriés, j’ai voulu continuer mes études. Cependant, j’ai été confronté au fait que l’on me demandait de recommencer à la première année primaire, chose que j’ai catégoriquement refusée, préférant abandonner mes études. En Tanzanie, nous avons étudié l’Anglais et le Swahili, mais au Burundi, ils enseignaient en français et en kirundi, c’est pourquoi ils me proposaient de recommencer.
Sur le point d’abandonner complètement mes études, une bonne et merveilleuse nouvelle m’est parvenue. En effet, l’AJMPD (Association pour la Jeunesse en Mission de Paix par le Développement) avec l’appui des Eglises de Delft ( Fondation EJO BURUNDI) est venue nous enseigner la langue française et le kirundi, dans le cadre du programme de mise à niveau en faveur des enfants rapatriés en provenance des pays anglophones en l’occurrence la République Unie de Tanzanie. C’est après ce cursus de mise à niveau que j’ai pu m’adapter au système éducatif burundais et j’ai pu poursuivre mes études au Collège Lumière DELFT devenu actuellement COMPLEXE SCOLAIRE LUMIÈRE DELFT’. Dieu était avec moi comme Il l’est même aujourd’hui, car j’ai fait le test national de dixième en 2015 au Burundi, après l’avoir réussi, j’ai été orienté au Lycée Rumonge où j’ai étudié un an seulement.
Avec l’aide du Colonel NDIHO Bernard (Représentant Légal de l’AJMPD), j’ai fait mes deux dernières années du Cycle supérieur de l’enseignement secondaire, dans un autre lycée nommé Lycée Scherpers. En classe terminale, j’ai passé avec succès l’Examen d’Etat qui a été la clé pour poursuivre mes études universitaires. Pour tout ce parcours, j’étais sous l’aide et la prise en charge de la FONDATION EJO BURUNDI.
Après un an d’études à la Faculté de Médecine au Burundi, le Colonel Bernard NDIHO m’a aidé à obtenir une bourse d’études parmi les bourses que mon pays le Burundi obtient de la part de la République de Cuba. Mais le problème était que je devais voyager du Burundi à Cuba avec mon propre billet d’avion, ce qui signifie que mon pays ne m’a pas supporté financièrement, se contentant uniquement signer et délivrer une permission d’aller étudier à l’étranger.
C’est grâce à la FONDATION EJO BURUNDI que j’ai pu obtenir mon billet d’avion Burundi-Cuba, par l’intermédiaire de ma charmante maman : Pasteur Ditte Bok. Je suis a ma deuxième année d’études au Cuba et durant toute cette période, mes résultats sont parfaits par la grâce de notre Dieu qui vit pour toujours.
Maintenant, j’ai terminé la première année de médecine ici au Cuba, et pendant le deuxième semestre, j’ai fait une enquête sur :« L’hypertension artérielle chez les enfants et les adolescents ». C’était un travail que j’ai fait comme révision bibliographique et ses résultats étaient bons, J’espère qu’il sera bientôt publié sur le site web de REDIPE d’Amérique latine. Je suis reconnaissant de l’aide que je reçois de la FONDATION EJO BURUNDI en particulier du Pasteur Ditte Bok qui est près de moi avec ses prières et conseils.
Que Dieu vous bénisse abondamment.